Si vous avez la chance d’avoir au moins un chien, vous avez probablement déjà remarqué que votre fidèle ami est toujours prêt et disposé à manger. Si vous avez le sentiment que votre bébé à quatre pattes a toujours faim, ne vous inquiétez pas, vous ne faites pas exception et vous ne devriez pas vous sentir coupable, car c’est vrai, votre chien a toujours l’air d’avoir faim.

Il arrive que les chiens répondent biologiquement à leur instinct de survie, une impulsion primitive qui les encourage à manger autant qu’ils le peuvent pour se préparer à un éventuel manque de nourriture dans le futur. La domination des ressources, la nourriture dans ce cas, est pour les canidés non seulement une question de nécessité biologique, mais aussi une question de pouvoir, de survie du plus apte et de son comportement.

Si, en certaine occasion, vous avez succombé à cette paire d’yeux ronds qui vous fixent dès que vous prenez une bouchée, et si vous avez partagé une partie de votre nourriture avec votre chien, tout en sachant qu’il n’avait pas faim à ce moment précis, il est devenu le maître et vous un serviteur.

D’un point de vue technique, les besoins nutritionnels de chaque chien dépendent de facteurs tels que l’âge, la génétique, le niveau d’activité et l’état de santé, entre autres.

Malgré les efforts des maîtres, des vétérinaires et des fabricants d’aliments pour trouver le régime qui convient le mieux à chaque étape de la vie de nos animaux, la suralimentation est un problème très courant aujourd’hui.

Un léger excès de poids est un problème de santé qui passe souvent inaperçu de la plupart des gens qui ont des animaux domestiques. En règle générale, le surpoids est détecté par les vétérinaires, qui remarquent qu’environ la moitié de leurs patients atteints de cancer présentent un certain surpoids, tandis qu’une partie d’entre eux présente des signes évidents d’obésité.

Les causes

Provoqué par notre style de vie moderne qui permet à l’homme de décider entièrement du régime de ses animaux domestiques, le surpoids est un problème typique de notre époque.

Contrairement à la situation actuelle où nos animaux domestiques ne peuvent manger que ce que nous leur proposons, lorsque les canidés étaient forcés de chasser leur propre nourriture, leur instinct leur permettait de choisir eux-mêmes parmi les ressources nutritionnelles disponibles. Dans les temps anciens, l’énergie nécessaire pour chasser ou chercher de la nourriture rendait l’obésité plus qu’improbable pour les humains et leurs animaux domestiques.

Au cours des dernières décennies, avec la plupart des humains vivant dans des zones urbaines où l’espace est de plus en plus réduit, l’exercice physique pratiqué par un chien est certainement bien moindre que ne l’était celui de ses ancêtres des zones rurales.

Même si les chiens se sont adaptés à de nouvelles tâches, la demande énergétique d’un chien de thérapie, d’assistance, ou même d’un chien policier ou d’un chien de guerre ne peut se comparer au niveau d’activité habituel de leurs ancêtres, les chiens de traineau ou ceux qui s’occupent du bétail.

De la même manière que chez l’homme, un chien prend du poids lorsque l’apport énergétique dépasse la dépense calorique quotidienne, ce qui favorise la formation de tissu adipeux. Le dépôt de graisses dans certaines parties du corps contribue à l’augmentation de la masse corporelle et, par conséquent, à la prise de poids.

Les chiens obèses sont plus susceptibles de souffrir, non seulement de complications orthopédiques et de blessures résultant d’une pression accrue sur les articulations et les ligaments, mais également de maladies osseuses et cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète et d’autres troubles endocriniens. L’excès de poids peut également affecter les traitements médicaux et les procédures thérapeutiques.

Chaque chien a un métabolisme différent et donc une demande nutritionnelle spécifique, qui peut être affectée par des facteurs hormonaux. Les animaux stérilisés et les plus âgés sont plus à même de développer un poids supérieur à celui recommandé. En général, tout chien dont le régime alimentaire est mal équilibré, qui ingère une quantité excessive d’aliments riches en graisse et en sucre et qui fait peu d’exercice, développera un excès de poids. Certaines races ont une prédisposition génétique à l’obésité.

Diagnostic

Même si c’est le vétérinaire qui a le dernier mot dans l’évaluation du poids approprié, un test simple et rapide peut vous aider à évaluer si votre chien est suralimenté. Les dépôts de graisse dans la poitrine, le dos et les flancs sont un excellent indicateur de surpoids chez votre animal de compagnie. Le lien suivant vous mènera au test de diagnostic.

Comment prévenir l’obésité chez mon animal de compagnie ?

Prevention

10 conseils pour prévenir le surpoids

• Établissez un horaire fixe pour l’alimentation et rationnez la quantité de nourriture offerte.
• Pour ceux qui ne sont pas à la maison pendant la journée, un chargeur automatique ou des distributeurs interactifs sont une bonne option.
• Ne laissez pas de nourriture à portée du chien entre les heures de repas, ou disponible toute la journée. Attention ! Cette prémisse n’est pas valable pour ce qui concerne l’eau qui doit toujours être fraîche et à la portée de l’animal.
• Évitez les bonbons et les collations riches en calories, c’est-à-dire tout ce qui contient de la graisse ou du sucre.
• Offrez des légumes frais comme collation entre les repas, par exemple des carottes, de la laitue, des bananes ou des pommes sans pépins.
• Assurez un niveau d’activité physique adéquat en fonction des exigences de la race ou de la personnalité.
• Informez-vous sur la nutrition à chaque fois que vous allez chez le vétérinaire, afin de pouvoir modifier le régime si nécessaire.
• Réalisez des contrôles de poids périodiques chez les chiens âgés qui sont plus sujets à l’obésité et aux maladies associées, telles que le diabète.
• Ne nourrissez pas votre chien avec de la nourriture pour les humains, car elle contient des quantités de sel pouvant affecter le fonctionnement du foie et des reins de votre animal.
• N’oubliez pas que les preuves d’affection et les bons moments partagés contribuent à la santé du chien et de son propriétaire.